L’accident de bus du dimanche soir dans lequel plus de 30 personnes ont péri est, de loin, le pire de cette année sur les routes kényanes.
Depuis le début de l’année, 2.200 personnes sont mortes dans des accidents de la route à travers le pays.
Ce chiffre est juste en deçà des 3.000 décès moyens annuels, selon Daily Nation, notant qu’il s’agit d’une tendance inquiétante qui pourrait dépasser le bilan de 4.000 morts de l’année dernière à moins que des mesures strictes ne soient prises pour faire respecter le code de la route et améliorer la sécurité routière.
L’Autorité kényane du transport et de la sécurité et la police nationale doivent faire mieux pour aider à freiner les accidents, dont les causes sont bien connues, dont la plus courante est l’erreur humaine, en particulier la conduite imprudente, regrettant que “les barrages routiers de la police souvent installés sur les autoroutes soient utilisés comme points d’extorsion et de corruption”, d’après la même source.
L’accident de Tharaka Nithi, qui fait l’objet d’une enquête, présente aussi l’occasion de repenser le pont qui continue de faire des victimes, préconise-t-il, ajoutant que l’inspection des véhicules de service public devrait être renforcée, car nombre d’entre eux ne seraient pas équipés de régulateurs de vitesse obligatoires.