Cinq policiers ont été tués, un autre blessé et trois autres sont portés disparus, dimanche, dans une attaque dans le sud-ouest du Mali, a annoncé la police, alors que l’armée annonçait une autre attaque terroriste dans le nord.
La première attaque a eu lieu dans la matinée à Sona, un village de la région de Koutiala, près de la frontière avec le Burkina Faso.
Des policiers qui rentraient de leur service au poste-frontière de Sona ont heurté un engin explosif, puis essuyé des tirs nourris d’assaillants non encore identifiés, a indiqué la police nationale malienne dans un communiqué.
Par ailleurs, l’armée malienne a annoncé dimanche être en train de repousser dans la région de Gao (nord-est) une attaque lancée dans l’après-midi par des rebelles jihadistes de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS).
Dans un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), quatre soldats maliens, deux civils et cinq terroristes ont été tués dans des combats à Tessit (Ansongo, région de Gao).
La Dirpa a précisé que le bilan provisoire fait état de quatre morts et deux blessés parmi les FAMa avec plus de trois véhicules détruits. Elle a aussi déploré deux morts et deux blessés parmi les civils. Du côté des GAT, le bilan provisoire est de cinq morts et trois motos détruites.
Cependant, au moins douze civils sont morts dans le centre du Mali après l’explosion de bombes cachées dans les corps de civils tués que leurs proches étaient venus chercher, ont indiqué samedi un élu et la police.
Vendredi, « les djihadistes ont d’abord tué deux civils à Ouakan » près de Bankass, dans le centre du Mali, « avant de piéger leur corps ». La police a confirmé « le bilan provisoire d’une dizaine de civils tués ».