Burkina Faso : Ibrahim Traoré appelle à la retenue et de ne pas perturber l’arrivée d’une mission de la CEDEAO

Le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le capitaine Ibrahim Traoré, qui a pris le pouvoir, a appelé les Burkinabè à la retenue et ne pas perturber l’arrivée mardi à Ouagadougou d’une mission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest CEDEAO.
Le capitaine Ibrahim Traoré a invité les manifestants qui projettent de perturber la tenue mardi, de la mission de la CEDEAO, à sursoir et à faire confiance aux nouvelles autorités.
Ibrahim Traoré dit « regretter le comportement de certains Burkinabè qui appellent à manifester contre l’arrivée de la mission de la CEDEAO à Ouagadougou ce mardi 4 octobre 2022 ».
« C’est avec stupéfaction et regret que le président du MPSR (Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration) constate, la circulation de messages appelant à empêcher le bon déroulement de cette mission », a-t-il déploré.
La venue de la mission de la CEDEAO s’inscrit dans « le cadre de l’accompagnement que notre pays bénéficie de cette organisation », ajoute le capitaine Ibrahim Traoré qui appelle les Burkinabè à leur faire confiance.
Le capitaine Traoré a également exhorté lundi soir, les manifestants à ne pas s’en prendre aux autorités coutumières et religieuses, alors que des folles rumeurs les accusent d’avoir voulu écarter le jeune officier après le départ du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.
Selon un communiqué, le Président Traoré ‘’constate avec regret la circulation de fausses informations appelant à des actes de vandalisme contre certaines autorités coutumières et religieuses’’.
Le Président du MPSR, tient à rappeler par la présente, la contribution décisive des notabilités coutumières et religieuses dans le dénouement des événements de ces 72 heures. Par conséquent elles méritent notre profond respect.
Aussi, rassure t-il, « aucune autorité coutumière ou religieuse n’est mêlée de près ou de loin à un quelconque acte de déstabilisation ou de sabotage de notre combat commun pour notre vivre ensemble et la cohésion sociale ».