Le Royaume-Uni a annoncé vendredi avoir sanctionné 30 entités ou personnalités originaires de 11 pays, dont l’Iran, la Russie, la Birmanie, la Serbie ou la Moldavie, « opprimant les libertés fondamentales dans le monde ».
« C’est notre devoir de promouvoir des sociétés ouvertes et libres dans le monde. Aujourd’hui nos sanctions vont plus loin pour exposer ceux qui sont derrière les violations odieuses de nos droits les plus fondamentaux », a déclaré le ministre des Affaires étrangères britannique James Cleverly, cité dans un communiqué (AFP).
Elles visent « des personnes corrompues, celles ayant violé et abusé les droits humains, ainsi que les auteurs de violences sexuelles dans des conflits », a détaillé le ministère.
Huit personnes, dont un responsable religieux pakistanais, un général ougandais, deux élus locaux du Nicaragua et quatre responsables russes, sont sanctionnés.
Dix officiels iraniens liés au système judiciaire et carcéral du pays, ainsi que six responsables du Soudan du Sud, un groupe armé au Mali et des membres de la junte birmane impliqués dans des violences sexuelles lors de conflits ont été ciblés par le Royaume Uni.
Plusieurs personnes originaires de Serbie, de Moldavie et du Kosovo sont visées pour corruption.