Afrique du Sud : L’Etat gangréné par la corruption

Sur les divisions qui continuent d’affaiblir le Congrès national africain (ANC au pouvoir), le président sud africain Cyril Ramaphosa a lancé un avertissement sévère à l’encontre de ses ‘’détracteurs’’ au sein du parti.

S’exprimant avant le coup d’envoi des célébrations du 111ème anniversaire du parti fondé le 8 janvier 1912, le chef de la formation politique a mis en garde qu’il n’y a plus de place pour ceux qui agissent contre les intérêts de l’ANC, sèment la division et s’opposent au processus de son renouvellement.

Ramaphosa a été réélu en décembre dernier pour un second mandat lors de la 55ème conférence élective de l’ANC, faisant du renouvellement du parti une priorité face à la baisse du soutien électoral constaté durant les dernières années.

L’Afrique du Sud, malgré ses richesses, est confrontée depuis ces dernières années à une pénurie d’électricité aggravée par une pénurie de l’eau qui affecte le pays.

Le système d’approvisionnement en eau dans les cinq barrages situés dans la région de Nelson Mandela Bay (sud-est), frappée par la sécheresse, a plongé à 15,1% cette semaine, soit une baisse de 3,6 % par rapport à la même période l’an dernier.

L’Afrique du Sud n’a pas d’avenir à moins que l’ANC puisse se renouveler et surmonte les défis auxquels il est confronté.

Le parti de Neslon Mandela a été affaibli par la corruption et les divisions internes, ce qui a entaché sa réputation au sein de la société sud-africaine.

Le parti historique du pays s’est détaché de ses bases durant les dernières années à cause des conflits internes sur les positions et le pouvoir ainsi que sur les affaires de corruption.

Conclusion, l’ANC ne peut pas lutter contre la corruption, tant au sein du parti que de l’État, tant que ses propres dirigeants sont des corrompus ou impliqués dans des affaires de corruption.