ZLECA : La Chine renforce la capacité de développement de l’Afrique 

Le 36ème sommet de l’Union africaine (UA) s’est tenu du 18 au 19 février à son siège à Addis-Abeba. 

Les participants ont appelé à la mise en œuvre accélérée de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) et à la promotion de l’intégration continentale. 

Deux ans après l’entrée en vigueur de la ZLECA, l’Afrique a fait des progrès considérables dans la réduction des barrières commerciales intracontinentales et la promotion de l’intégration économique, mais la connectivité insuffisante des infrastructures entre les pays africains entrave toujours le commerce continental et la circulation des personnes. 

Au fil des ans, la Chine n’a cessé d’approfondir sa coopération en matière d’infrastructures avec l’Afrique afin de promouvoir la connectivité des pays africains et de les aider à renforcer leur propre capacité de développement. 

« Nous voyons la connectivité, nous voyons la transformation des aéroports et des ports », a déclaré Charles Onunaiju, directeur du Centre d’études chinoises basé au Nigeria, ajoutant qu’il y a eu une direction claire au soutien chinois à l’Afrique dans ce domaine. 

Le chemin de fer à écartement normal (SGR) Mombasa-Nairobi, construit par une entreprise chinoise, en est maintenant à sa sixième année d’exploitation. 

S’exprimant sur le plus grand projet d’infrastructure du Kenya depuis son indépendance en 1963, Philip Mainga, directeur général de la Kenya Railways Corporation, a affirmé que le SGR a renforcé le commerce du Kenya avec ses voisins et a fourni une ligne de vie économique aux Etats membres de la Communauté d’Afrique de l’Est. 

En décembre dernier, deux sociétés chinoises ont signé un contrat avec la Tanzanie pour la construction de la deuxième phase du SGR de 506 kilomètres entre Tabora et Kigoma, dans l’ouest du pays, afin de compléter la liaison ferroviaire entre le port de Dar es-Salaam et ses pays voisins, le Burundi et la République démocratique du Congo (RDC).

La Chine collabore également avec les gouvernements africains pour construire des parcs industriels afin d’attirer les entreprises et les investissements et d’accroître l’industrialisation locale.