Le chef de l’organisation criminelle polisario, Brahim Ghali, se trouve depuis le dimanche 19 mars à Caracas, avec Nicolás Maduro, une visite qui met en clair l’implication de la junte militaire du général Saïd Chengriha et d’Abdelmadjid Tebboune via l’organisation criminelle polisario, dans le trafic de drogue et des armes à l’échelle internationale, selon des critères transnationaux avec des structures horizontales.
Selon des analystes, Maduro qui compte sur quelques soutiens à l’étranger, a fait appel à Brahim Ghali pour le recyclage et le blanchiment d’argent afin de contourner l’embargo des puissances américaine et occidentale.
Le polisario a toujours été impliqué dans les réseaux sud-américains de narcotrafic et des armes en Afrique. C’est le cas du colombien Iván Roberto Duque Gaviria, alias « Ernesto Báez » et ancien chef du principal groupe paramilitaire dissous, qui était en relation directe avec des membres du polisario s’activant en Amérique latine.
Selon un de ses proches, qui a requis l’anonymat pour des raisons de sécurité, Ernesto Báez était en relation étroite avec des membres du polisario qui s’activaient en Amérique latine.
Ses liaisons dangereuses avec le polisario étaient centralisées sur le trafic de drogue entre l’Amérique, la région sahélo-saharienne et l’Europe. Des réseaux ont été créés et développés pour l’acheminement de la cocaïne, dont celui de Khaled Tebboune, fils de Abdelmajid Tebboune, impliqué dans une affaire de 700 kilos de cocaïne saisis dans le port algérien d’Oran en mai 2018.
Les connexions terroristes du polisario au Sahel se sont confirmées également par l’annonce du Département d’Etat américain, d’une offre de 5 millions de dollars pour des informations permettant d’identifier ou de localiser Adnan Abou Walid al-Sahraoui, ancien membre du front séparatiste polisario, devenu dirigeant de l’organisation terroriste État islamique dans le Grand Sahara (EIGS).
Selon des experts américains, des groupes de militants djihadistes affiliés à Al-Qaïda ou à l’état islamique et des cartels de drogue d’Amérique latine se sont associés pour acheminer davantage de drogues et d’armes à travers la région sahélo-saharienne, dont le polisario joue le rôle du parrain africain.
Dans l’agenda de Brahim Ghali figure un déplacement dans un autre pays sud-américain, qui porte sur les mêmes connexions mafieuses.