Plus d’une vingtaine de militants politiques, membres du parti Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec), sont morts par balles ou par noyade, la semaine dernière à Lubumbashi, ville du sud-est de la République démocratique du Congo (RDC), selon leur parti et une ONG qui ont accusé mercredi de mystérieux hommes en tenue militaire.
Le vendredi 24 mars, « des personnes en tenue militaire, guidées par un civil, ont trouvé nos jeunes (de l’Unafec) à l’endroit où ils font régulièrement leurs réunions et ils ont commencé à tirer », a expliqué Jean Umba Lungange, président national de l’Unafec, lors d’une réunion avec les cadres du parti, en présence des journalistes.
« Certains ont reçu des balles et d’autres, en fuyant, se sont noyés dans la rivière Naviundu », a-t-il poursuivi.
« Nous nous retrouvons pour le moment avec 21 corps », a-t-il indiqué, ajoutant qu’il y avait aussi des « personnes disparues ».
« Certains commandos (…) ont fait perdre la vie à plus de 25 personnes, certaines par balles et d’autres par noyade », a affirmé de son côté au cours d’une conférence de presse à Lubumbashi Bertin Tchoz, un responsable de l’ONG « Gouvernance sécuritaire et paix du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga ».