Ce vendredi, les autorités françaises ont officialisé le décès d’un ressortissant français tués par les gardes côte algériens et l’emprisonnement d’un autre dans un incident impliquant plusieurs citoyens français en Algérie.
Cette annonce survient alors que des informations circulaient jeudi, rapportant la mort de deux vacanciers franco-marocains dans une tragédie impliquant les garde-côtes algériens.
Cependant, le ministère français des Affaires étrangères n’a évoqué qu’un seul décès, sans entrer dans les détails des circonstances entourant cette tragédie.
Dans un communiqué, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a souligné que le Centre de crise et de soutien, en coordination avec les ambassades françaises au Maroc et en Algérie, était en étroit contact avec les familles des ressortissants français concernés, apportant leur soutien en ces moments difficiles.
De plus, une porte-parole du ministère a confirmé que des contacts avaient été établis avec les autorités marocaines et algériennes, et que le parquet avait été informé de la situation.
Les vacanciers auraient perdu la vie suite à une altercation avec les garde-côtes algériens alors qu’ils s’étaient égarés en jet-ski dans une zone maritime algérienne limitrophe avec la côte marocaine de la station balnéaire de Saïdia (une ville au nord-est du pays).
Par ailleurs, un autre individu, présumé être également de nationalité française, aurait été appréhendé par les garde-côtes algériens et présenté devant un procureur algérien mercredi dernier.
Ce drame survient dans un contexte de tensions exacerbées entre l’Algérie et le Maroc, alimentées par leur rivalité sur le territoire contesté du Sahara marocain. Les frontières entre les deux pays sont fermées depuis 1994, et en août 2021, l’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc, accusant ce dernier d’actes hostiles, une décision qualifiée de « complètement injustifiée » par Rabat.
De plus, la reconnaissance récente par Israël de la « souveraineté marocaine » sur le territoire du Sahara a encore exacerbé les tensions avec Alger, qui a dénoncé des « manœuvres étrangères » à ses portes.
Les quatre jeunes impliqués dans ce drame, dont trois étaient de nationalité franco-marocaine et un Marocain, se trouvaient chacun sur un jet-ski, selon un témoin.
L’ambassade de France au Maroc n’a pas souhaité faire de commentaires lorsqu’elle a été contactée par l’AFP.