D’après un rapport publié jeudi par l’Agence kényane de gestion des sécheresses, environ 2,8 millions de citoyens kényans vivant dans des régions arides ou semi-arides demeurent tributaires de l’aide alimentaire en raison de la persistance de la sécheresse dans ces zones.
Le rapport de l’Autorité nationale de gestion de la sécheresse (NDMA) révèle que ces personnes proviennent de 23 comtés, dont 18 connaissent une sécheresse classique, tandis que cinq autres sont en phase d’alerte nécessitant une surveillance renforcée.
La situation nutritionnelle s’aggrave par rapport à la moyenne à long terme dans 52 % des comtés en question, avec 11 d’entre eux en train de s’aggraver. La NDMA explique que cette détérioration résulte des saisons peu favorables passées, ce qui signifie que les moyens de subsistance sont encore en cours de reconstruction.
De plus, l’agence a observé que la plupart des régions arides ont connu un déclin de la végétation, principalement dû à l’augmentation des températures.
Selon la NDMA, l’amélioration des conditions difficiles dans les zones arides est anticipée avec le début de la saison des pluies d’octobre à décembre, au cours de laquelle le Kenya devrait recevoir des précipitations au-dessus de la normale en raison du phénomène El Niño.
Le Centre de prédiction et d’application du climat de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) estime que les précipitations au Kenya et dans la Corne de l’Afrique devraient débuter à partir de mi-octobre, ce qui aura un impact positif sur l’agriculture dans les régions non susceptibles d’être touchées par des inondations.