Algérie : Premier pays en Afrique qualifié d’inaptocratie 

En Algérie, une inaptocratie a pris racine, sapant chaque aspect de la gouvernance des citoyens, dans un système où le gouvernement est caractérisé par une incapacité généralisée à prendre des décisions rationnelles et efficaces.

Les décisions sont souvent prises de manière arbitraire, sans considération pour l’intérêt public. Les institutions censées garantir la stabilité politique sont minées par la corruption et l’incompétence. L’administration publique est gangrenée par des nominations partisanes plutôt que par le mérite, ce qui nuit à la qualité des services publics et à la confiance des citoyens.

L’économie, quant à elle, est tout simplement en état de stagnation. Les politiques économiques incohérentes, la corruption généralisée et le manque d’investissement dans l’infrastructure ont abouti à un taux de chômage élevé et à une pauvreté généralisée. Les entreprises ont du mal à prospérer, décourageant ainsi les investissements étrangers.

Sur la scène internationale, le gouvernement algérien fait face à de sérieux problèmes. Son manque de compréhension des affaires mondiales et son incapacité à maintenir des relations diplomatiques efficaces ont isolé le pays. Les négociations diplomatiques échouent fréquemment, laissant l’Algérie en marge des décisions internationales et exposant le pays à de graves conséquences.

Dernier exemple du fiasco diplomatique algérien, la crise israélo-palestinienne à Gaza, où l’Algérie a brillé par des déclarations enflammées et haineuses sans proposer aucune solution viable. Autre exemple de l’échec patent de la diplomatie algérienne, la présumée médiation que le président Tebboune a bruyamment revendiquée au Niger, avant d’être vertement démenti par la junte nigérienne.

Par son impéritie politique, le pouvoir militaire du général Saïd Chengriha crée également un terreau fertile pour l’extrémisme et les organisations jihadistes et séparatistes dans la région du Sahel et du Sahara, à l’image d’Aqmi et du polisario qui bénéficie du soutien de l’Iran et du Hezbollah libanais à travers la fourniture de drones et de matériels militaires sophistiqués financés à coup de pétrodollars algériens.