Après sa visite éclair au Mali, le président français, François Hollande a annoncé les futures grandes lignes de l’action française dans le conflit malien. C’est à Tombouctou qu’il a rencontré les troupes militaires françaises et maliennes, qui viennent de reprendre cette ville emblématique, chargé d’histoire. Dans sa délégation, monsieur Hollande était accompagné de son ministre des affaires étrangères, celui de la défense ainsi que celui du développement. Pour le chef de l’Etat français, le soutien militaire accordé au pays de kankan Moussa porte ses fruits. Aussi, il a rappelé que l’armée de l’hexagone doit déjà envisager le désengagement de ses troupes pour faire place à une armée africaine puis malienne. L’homme fort de Paris a donc appelé les pays africains à reprendre le flambeau de la France au près de l’armée malienne. Cette déclaration apaise ainsi les observateurs français et internationaux qui s’inquiétaient d’un possible enlisement de la France au Mali. En cette période de crise, une présence militaire prolongée au delà de la méditerranée pèserait sur l’économie française. Paris compte actuellement 3.500 soldats au Mali et sur les trois dernières semaines, l’opération militaire de l’armée française a permis de reconquérir les principales villes du pays. La France continuera cependant à assurer une aide logistique jusqu’à la pacification de la région. En effet, selon des observateurs présents au Mali, il serait prématuré de crier victoire et baisser garde ; au contraire, il faudrait intensifier l’action militaire pour éradiquer complètement la menace.
Le vice président Américain, Joe Biden, en visite à Paris, a réaffirmé le soutien de son pays pour la France. Par ailleurs, les nations unies attirent l’attention des autorités maliennes sur la nécessite d’une reconquête responsable. Le pays devra mettre en place des mécanismes pour éviter une vendetta contre des civiles, particulièrement ceux de souches touarègues. Bien souvent, au sortir de telles crises, on assiste à des enlèvements et des exécutions sommaires. L’armée et la police maliennes auront donc le devoir de protéger toute la population.