Le groupe Polisario représente une menace croissante en Afrique du nord et au Sahel, où ses activités terroristes en lien avec l’État islamique en Afrique et Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) qui était dirigé par Mokhtar Belmokhtar avec l’appui de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, selon les services américains, mettent en danger non seulement la paix et la sécurité régionale, mais également internationale.
Soutenu par les services de la direction générale de la sécurité extérieure de l’armée nationale algérienne (DGSE), sous le commandement du général Saïd Chengriha, le groupe terroriste Polisario qui a pris le relai, a intensifié ses opérations dans certaines régions, notamment au nord de l’Afrique, le Mali et au Sahel.
Selon des experts occidentaux, la lutte contre le terrorisme dans la vaste région traversant des pays d’Afrique de l’Ouest, du Sahel et d’Afrique du Nord, ne faiblit pas.
Les groupes terroristes locaux, avec l’appui du régime algérien, exploitent l’instabilité politique et économique dans certains pays, avec le soutien du groupe État islamique et Al-Qaïda qui ont attiré des mercenaires.
Avec l’aide de l’Iran, ils mènent des opérations grâce à des cellules terroristes clandestines, entraînées par de nouveaux dirigeants d’AQMI et de la nébuleuse Etat islamique en Afrique.
Outre l’aide du régime algérien, le financement du Polisario provient aussi de ses connexions avec les barons du trafic des armes et de la drogue d’Amérique latine, à travers l’Afrique du Nord et de l’Ouest, principalement par voie maritime et le long de la route du Sahel.
D’après nos sources, les intérêts et les zones d’opération convergent entre les groupes terroristes et les organisations criminelles, bénéficiant aux deux côtés. Le polisario perçoit également des millions de dollars de l’Iran et du matériel militaire.
L’implication de l’Iran en Afrique ajoute une dimension supplémentaire à ces relations déjà complexes. Le régime islamique en place à Téhéran cherche à étendre son influence au-delà du Moyen-Orient, où il soutient et arme le Hamas, le Hezbollah libanais et d’autres milices locales comme les Houthis au Yémen.
A présent, l’Iran explore des alliances potentielles et établit des liens avec des pays de l’Afrique. Les considérations géopolitiques, les ambitions régionales et les jeux d’alliances entre l’Algérie et l’Iran sont devenus un risque sérieux pour l’Afrique et même l’Europe, surtout après le départ des forces militaires de la France.