Révélation choquante : l’Algérie initialement impliquée dans le différend sur les expropriations immobilières avec le Maroc

Un retournement de situation spectaculaire secoue le « scandale » des expropriations immobilières dans les relations entre l’Algérie et le Maroc depuis le 13 mars dernier.
Des documents diplomatiques révélés, dévoilent que dès janvier, février et mars 2022, ce sont en réalité les autorités algériennes qui ont initié le processus d’expropriation de la résidence de l’ambassadeur du Maroc située au 44 rue Franklin Roosevelt à Alger. Cette décision était justifiée par son inclusion dans une zone devant être réaménagée dans le cadre d’un nouveau plan d’urbanisme pour Alger.
Le consulat général d’Algérie à Casablanca a transmis de nombreuses correspondances à la Direction du Protocole du ministère marocain des Affaires Étrangères, informant de la décision du gouvernement algérien de procéder à cette expropriation pour reprendre possession de la résidence de l’ambassadeur du Maroc à Alger.
Pourtant, cette vérité a été délibérément dissimulée par les autorités algériennes, qui ont publiquement condamné le 17 mars dernier le « projet de confiscation des biens de l’ambassade algérienne au Maroc » avec des termes très forts. Dans ses déclarations, le gouvernement algérien a même promis de répondre à ces provocations par tous les moyens qu’il jugera appropriés.
Or, selon les documents officiels de la diplomatie algérienne, c’est l’Algérie qui souhaitait en premier lieu récupérer le siège et le terrain actuel de la résidence privée de l’ambassadeur du Maroc à Alger par le biais d’une opération d’expropriation. En échange, les autorités algériennes proposaient de négocier la rétrocession de la « Villa du Soleil Levant », une propriété officielle de l’État algérien qui avait abrité l’ambassade puis le consulat général d’Algérie à Rabat.
L’Algérie avait expressément demandé une évaluation financière et domaniale pour céder cette propriété à l’État marocain, tout en rejetant l’idée d’inclure dans cette transaction un échange concernant la résidence de l’ambassadeur du Maroc à Alger, qualifiée de « bien de l’État algérien mis à la disposition du Maroc ».
En réalité, la réaction indignée du gouvernement algérien face à l’expropriation de ses biens à Rabat n’est pas sincère ni objective, car il cherchait lui-même à exproprier en premier lieu le Maroc d’une résidence diplomatique de l’ambassadeur marocain à Alger.