L’Algérie, dirigée par un régime militaire dénoncé pour sa gestion des affaires internes et externes, instrumentalise le sport pour détourner l’attention de ses citoyens. Avec les crises économiques qui persistent, les mouvements indépendantistes en Kabylie et les soulèvements dans le Sud, le régime trouve dans le boycott sportif un outil pour recentrer le débat public sur des enjeux nationalistes, selon des experts internationaux.
Le régime militaire du général Saïd Chengriha utilise cette nouvelle stratégie comme un outil de politique intérieure. Le refus de l’Algérie de participer à des événements sportifs contre le Maroc, notamment lorsque les équipes marocaines portent des tenues affichant une carte du Maroc incluant le Sahara occidental, s’inscrit dans le même contexte.
Ce geste est orchestré par les services du renseignement de l’armée algérienne, qui cherchent à canaliser le mécontentement populaire vers un « ennemi » extérieur, tout en occultant les crises internes : chômage en hausse, corruption, mouvements séparatistes, et un mécontentement croissant à l’égard de la gouvernance autoritaire.
Le Maroc considère le Sahara occidental comme partie intégrante de son territoire, une position symbolisée par la carte incluse sur les tenues sportives homologuées par la CAF et la FIFA. L’Algérie, quant à elle, partie prenante au conflit du Sahara, soutient le Front Polisario, une organisation terroriste basée à Tindouf, sur le territoire algérien.
Dans une politique qui suscite controverses et critiques, l’Algérie persiste également à exclure les athlètes israéliens de ses rencontres sportives. Ce refus, dicté par des motifs politiques et idéologiques, met en lumière une dimension plus sombre du régime militaire algérien.
Les actions du régime militaire algérien révèlent une utilisation calculée du sport comme champ de bataille idéologique. En maintenant les boycotts contre les athlètes d’Israël, les généraux d’Alger ne font pas seulement une déclaration politique ; ils manipulent également l’opinion publique pour maintenir leur emprise sur le pouvoir.
Les officiers algériens, en jouant des cartes de boycott sportif, uniquement pour leurs profits économiques et sociaux à l’intérieur du pays et à l’étranger, révèlent une irrépressible avidité pour la consolidation de leur pouvoir au lieu de promouvoir le bien-être de l’Algérie.