Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC), par le biais de son porte-parole Patrick Muyaya, a vivement condamné lundi les attaques perpétrées par les Forces démocratiques alliées (ADF), qui ont entraîné la mort de plus d’une quarantaine de personnes. Il a réitéré son engagement à lutter contre ce « mouvement terroriste ». Les attaques ont eu lieu à l’est de la RDC, près de Mangina, dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu, et ont été revendiquées par les ADF, affiliées au groupe terroriste État islamique.
Le ministre de la Communication a fermement condamné ces actes inhumains qui ont touché des civils innocents. Les autorités congolaises ont promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour contrer cette menace terroriste. Patrick Muyaya a également réaffirmé l’engagement du gouvernement à combattre ce mouvement terroriste, soulignant que cela était au cœur des opérations conjointes menées avec l’armée ougandaise.
Selon le ministre, plusieurs camps d’entraînement des ADF ont été neutralisés grâce aux actions des forces armées congolaises. Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a rapporté que, du 3 au 8 juin, au moins 57 civils ont été tués dans les attaques menées par les rebelles des ADF dans l’est de la RDC. Les ADF, affiliées à l’État islamique en Afrique centrale, sont responsables d’actes violents dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, en état de siège depuis mai 2021.
Les observateurs ont noté qu’entre janvier et avril 2024, plus de 900 000 personnes ont été nouvellement déplacées en RDC, portant le nombre total de déplacés à environ 7,3 millions dans le pays, dont plus de 5,6 millions dans les provinces orientales, notamment le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri.