Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a alerté sur une « croissance exponentielle » des cas de mpox, connu sous le nom de variole du singe, avec une variante présentant un risque potentiel de propagation dans les pays voisins.
Depuis le début de l’année 2024, environ 11 166 cas suspects de mpox, incluant près de 450 décès, ont été rapportés, principalement dans la province de l’Equateur à l’ouest. Jusqu’à présent, 23 des 26 provinces du pays ont signalé des cas depuis 2022. En réponse à cette augmentation, la RDC a déclaré une épidémie nationale en décembre 2022 et a mis en place un système de gestion des crises en février 2023.
Depuis 2022, l’OMS a enregistré plus de 21 000 cas et plus de 1 000 décès dus au mpox en RDC. En 2023, il y a eu 14 626 cas et 654 décès. L’OMS a récemment qualifié la situation actuelle d' »extrêmement préoccupante », notant une forte prévalence parmi les enfants de moins de 15 ans.
Un nouveau variant, Clade I, a été identifié dans la province du Sud-Kivu en septembre 2023, bien que ses implications exactes en termes de transmission et de gravité restent à clarifier. L’OMS souligne également des préoccupations concernant la transmission interhumaine accrue observée dans les provinces de l’est, qui peut se propager dans d’autres régions et pays voisins.