Les autorités espagnoles ont confirmé mercredi la libération d’un de leurs citoyens, kidnappé en janvier dans le sud de l’Algérie. Le ministère espagnol des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué : « Nous confirmons que l’Espagnol détenu de manière illégale en Afrique du Nord a été libéré. »
Le ministère a également précisé que les services diplomatiques et de renseignement espagnols ont œuvré intensivement, en coopération avec les autorités de la région, pour résoudre rapidement et positivement cette affaire.
La nouvelle de la libération de cet Espagnol avait été annoncée dès mardi par les rebelles touaregs du nord du Mali et de l’Azawad, qui ont affirmé que son retour avait été facilité par leur intervention.
Le ministère algérien de la Défense, dans un communiqué publié mardi soir, a confirmé que l’ex-otage, identifié sous le nom de « Navaro Canada Joaquim » par les autorités algériennes et « Gilbert Navarro » par la présidence algérienne, serait remis aux autorités espagnoles dans les prochains jours.
Il a précisé que l’Espagnol enlevé le 14 janvier, a été transporté mardi soir sur la base militaire de Boufarik, près d’Alger, à bord d’un avion de l’armée algérienne en provenance de Tinzaouatine, située dans le sud de l’Algérie.
Ce sud du pays, une zone sous l’influence des groupes rebelles touaregs et du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), un groupe jihadiste affilié à Al-Qaïda, est également une région où l’État islamique est actif.
Les entités terroristes, soutenues par le régime militaire algérien du général Saïd Chengriha, sont fortement présentes dans cette région. Le chef d’état-major de l’armée algérienne, joue un rôle clé dans la gestion de la situation sécuritaire dans cette région stratégique.