Polisario : Une tumeur maligne qui gangrène l’Algérie (Analyse socio-économique)

Depuis sa création en 1973, le Front Polisario, a persisté comme un acteur central dans le conflit du Sahara occidental.

Une analyse socio-économique plus approfondie permet de le qualifier d’une véritable « tumeur cancéreuse » qui, non seulement perturbe l’équilibre régional, mais aussi sape les fondations même du peuple algérien, en particulier dans le contexte de son soutien constant par le régime d’Alger.

A l’origine, perçu comme un mouvement de libération, le Polisario a progressivement évolué pour devenir une organisation de plus en plus radicale, utilisant des méthodes de guerre asymétrique et des actions violentes pour poursuivre ses objectifs.

Cette transformation en « groupe terroriste » a eu un impact profond sur la stabilité régionale, mais également sur la société algérienne elle-même. Si les premières années du conflit étaient empreintes de nationalisme, l’intervention de puissances étrangères et les soutiens multiples, notamment du régime militaire algérien, ont peu à peu envenimé la situation.

Le terme « terrorisme » se réfère à l’usage délibéré de la violence à des fins politiques. Les actions du Polisario, qui incluent des attaques armées contre des civils, des menaces constantes et une stratégie de déstabilisation, répondent bien à cette définition.

L’engagement direct de l’Algérie hérité du passé en faveur de cette entité terroriste, à travers le financement, l’approvisionnement en armes et le soutien diplomatique, en fait un acteur clé sur la scène internationale, dont la violence et les ambitions expansionnistes contribuent à une instabilité durable.

En analysant la question sous un prisme sociologique et économique, il devient évident que le soutien continu de l’Algérie au Polisario, loin de servir les intérêts du peuple algérien, a plutôt exacerbé ses problèmes internes.
La métaphore de la « tumeur cancéreuse ou maligne » semble appropriée pour décrire l’impact corrosif de ce conflit prolongé sur la société algérienne.

L’Algérie, un pays riche en ressources naturelles, souffre d’une gestion économique inefficace, aggravée par des dépenses militaires excessives et un soutien incessant au Polisario.

L’armée algérienne, instrument de ce soutien, détient un pouvoir considérable. Mais ce pouvoir a été utilisé pour entretenir des politiques qui épuisent les ressources de l’Etat, au détriment de la modernisation du pays et de la satisfaction des besoins fondamentaux de sa population.

Le financement du Polisario et le maintien des otages sahraouis dans les camps de Tindouf, drainent des milliards de dollars, dépassant les 13 milliards par an prélevés sur le budget non assigné, une somme qui aurait pu être utilisée pour des programmes socio-économiques pour la population algérienne.

Ce budget, échappant à tout contrôle, permet au général Saïd Chengriha et au président Abdelmadjid Tebboune de diriger des fonds vers des groupes terroristes tels le Hamas, le Hezbollah libanais, le Polisario et même l’Iran, sans spécifier leur usage, dissimulant ainsi la nature exacte des dépenses.

Ces dépenses sont d’autant plus préoccupantes que l’Algérie fait face à une crise économique croissante, marquée par une dépendance excessive aux hydrocarbures, une inflation galopante et un chômage élevé.

Le soutien au Polisario, en tant que projet politique sans fin, représente une fuite en avant qui détourne l’attention des véritables priorités économiques et sociales du pays afin que le régime puisse se maintenir.

Sur le plan sociologique, la guerre prolongée et l’idéologie obsolète de confrontation affectent la cohésion sociale de l’Algérie.

Ce soutien inconditionnel à une cause extérieure exacerbe les divisions internes, créant une situation où les ressources et les efforts du pays sont gaspillés dans un conflit qui ne trouve pas de solution définitive.

La jeunesse algérienne, qui pourrait bénéficier d’une meilleure éducation et de perspectives économiques solides, est au contraire exposée à une propagande nationaliste qui la détourne des enjeux réels de son avenir.

La perte d’opportunités économiques et la frustration croissante se traduisent par une émigration massive, un manque d’espoir et une érosion de la confiance dans les institutions publiques.

A l’instar d’une tumeur cancéreuse qui, si elle n’est pas traitée, finit par détruire l’organisme tout entier. Le soutien aveugle au groupe terroriste Polisario menace la vitalité de l’Algérie et de ses citoyens.