Le monde est en deuil après l’annonce, ce lundi, du décès du pape François à l’âge de 88 ans. Figure incontournable du dialogue interreligieux, défenseur des plus faibles, le souverain pontife laisse derrière lui un héritage spirituel et humaniste salué par une pluie d’hommages venus des quatre coins du globe.
A Washington, la Maison Blanche a sobrement déclaré : « Que le pape François repose en paix », tandis que le vice-président américain JD Vance a exprimé sa compassion envers « les millions de chrétiens qui l’aimaient ».
Au Moyen-Orient, le président israélien Isaac Herzog a évoqué un homme de foi profonde et de compassion sans fin.
Au Liban, le président Joseph Aoun a déploré la perte « d’un ami cher » et « fervent soutien », une « perte pour toute l’humanité ».
En Egypte, le président Abdel Fattah al-Sissi a salué une « voix de paix, d’amour et de compassion ».
En Argentine, son pays natal, le président Javier Milei a confié sa profonde douleur, saluant la bonté et la sagesse du pape.
En Europe, les réactions ont été tout aussi poignantes.
Emmanuel Macron a évoqué un pape aux côtés des plus vulnérables et des plus fragiles, présentant ses condoléances les plus sincères aux catholiques du monde entier.
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a souligné que le pape avait inspiré des millions de personnes, bien au-delà de l’Église catholique, par son humilité et son amour pur pour les plus démunis.
Le roi Charles III, chef de l’Église d’Angleterre, a déclaré être très profondément attristé par la perte du souverain pontife, saluant un homme qui a servi le monde avec dévotion toute sa vie. Il s’est dit quelque peu soulagé de savoir que le pape avait pu, la veille de son décès, délivrer un dernier message de Pâques au monde.
Le président russe Vladimir Poutine a salué un dirigeant sage, défenseur des hautes valeurs de l’humanisme et de la justice, mettant en lumière son rôle dans le rapprochement entre les Églises orthodoxe russe et catholique.
Du côté ukrainien, le président Volodymyr Zelensky a salué un homme qui a prié pour la paix en Ukraine.
En Italie, la cheffe du gouvernement Giorgia Meloni a exprimé la profonde affliction du pays, déclarant : Un grand homme nous quitte.
L’Union africaine a honoré un « avocat inébranlable de la paix », tandis qu’au Kenya, le président William Ruto a évoqué une grande perte pour les fidèles catholiques, soulignant « son engagement pour l’inclusion et la justice ».
Dans un monde souvent divisé, l’unanimité des hommages rendus au pape François souligne l’impact universel de son message. Le monde chrétien et bien au-delà perd une figure emblématique de l’humilité, du dialogue et de la compassion.