Actuellement conviés sur le territoire algérien par les acteurs impliqués dans la gestion de la crise dans le Nord-Mali, le gouvernement malien et les groupes armés négocient les conditions et les moyens d’un retour à la paix.
Malgré l’intervention française en 2013, cette zone reste soumise à l’instabilité à cause des activités menées par les rebelles, notamment les éléments rattachés aux djihadisme.
Selon Radio France Internationale (RFI), le régime en place dans la capitale malienne a accepté de tendre la main à ceux qui ont pris les armes contre la patrie afin de progresser par rapport à la question du retour à la paix au Mali.
Ce progrès, il faut le dire, passe par la résolution d’un dossier crucial, à savoir la définition du statut exact de l’Azawad. L’objectif essentiel de ces mouvements armés est d’obtenir un statut pour cette région du nord du Mali qui réponde aux besoins de la population.
Selon Mossa Ag Attaher, porte-parole du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) « la dénomination qui en sera donnée n’est pas importante, ce n’est pas le terme qui est important, c’est le contenu. Mais ce contenu doit vraiment prendre en compte une fois pour toute les aspirations de ce peuple, les aspects sécuritaires de cette région, les aspects de développement, la gouvernance et la gestion administrative ».
Toutefois, il y a des principes sur lesquels le gouvernement et ses interlocuteurs sont d’accord : l’intégrité territoriale ou la laïcité de l’Etat ne sont pas négociables.
Ainsi, l’enjeu des pourparlers d’Alger est-il de taille pour une bonne sortie de crise et un retour à la paix au Mali.