Arguant que les événements qui ont cours au Mali dépassent le cadre du maintien de la paix, l’ONU a entrepris de durcir ses dispositifs sur le terrain.
« Nous sommes en train de déployer davantage d’engins contre les mines, contre les explosifs, de faire venir davantage de véhicules blindés », a déclaré mardi le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Hervé Ladsous. Outre ces mesures, des drones de surveillance aérienne de longue portée seront déployés au-dessus du sol malien afin de mieux déjouer les plans des groupes djihadistes.
En effet, les pays du Sahel et du Sahara en général, ceux du bassin du Lac Tchad en particulier, ainsi que leurs voisins sont confrontés à des graves menaces qui visent la destruction des Etats démocratiques que les Présidents de Républiques tentent d’édifier, celle de l’intégrité de leur territoire, ainsi que la paix et la sécurité des populations dont l’aspiration au bien-être est profondément contrariée.
Selon le président du Niger, Mahamadou Issoufou, « le terrorisme n’a pas de frontière, son ambition est de régner sur la planète entière ».
L’intervention au nord-Mali nécessite des moyens conséquents. À cet effet, il est pertinent de noter que, depuis le Sommet de Paris sur la sécurité, et les réunions de sécurité subséquentes qui se sont tenues à Londres, Yaoundé, Abuja et au Kenya, les efforts mondiaux et sous-régionaux sont mis en œuvre pour lutter contre la menace terroriste.
Ainsi, la lutte contre la menace qui pèse sur quelques autres pays africains et particulièrement sur le Mali, respecte la logique d’une synergie, l’objectif étant de mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre de la paix.