Une nouvelle mine dénommée Kofi vient éclairée l’atmosphère malien, perturbé par la crise sociopolitique.
En effet, le climat politique affecte le développement socio-économique ainsi que l’épanouissement des relations entre le Mali et ses partenaires.
De sources concordantes, l’exploitation de la nouvelle mine permettra, non seulement, de prolonger la vie de celle de Tabakoto, mais également de conforter le rang du pays en tant que 3ème producteur d’or en Afrique.
Bien que détenant cette place privilégiée, Bamako reste dépourvu d’infrastructure de traitement du métal précieux. En clair, le pays produit 50 tonnes d’or par an qui sont exportés à l’état brut ; ce qui constitue un manque à gagner pour le Trésor public et pour les particuliers.
Loin devant le coton (dont le Mali fut le premier producteur africain) et devant le bétail sur pied, l’or est, depuis bientôt dix années consécutives, le premier produit d’exportation du Mali.
Malgré cette embellie du secteur de l’or, force est de se pencher sur les déséquilibres sociaux et environnementaux créés par l’exploitation minière au Mali, sur ses conséquences négatives sur le développement du pays et le bien-être des populations notamment les riverains des mines. Même s’il avoue n’avoir aucun contrôle sur ces déséquilibres, l’Etat se prête à leurs corrections.
De même, si le rythme actuel de l’exploitation se maintient, les réserves seront épuisées dans les dix années à venir. Ceci constitue une menace réelle sur l’économie et aussi et surtout sur les emplois créés par les mines industrielles.
Quoiqu’il en soit, la mine Kofi est un nouveau rayon qui illumine le Mali alors que celui-ci tâtonne encore à regagner son statut d’Etat stable en raison des tensions politiques internes.