Mercredi soir, le ministre Somalien des Travaux Publics et de la reconstruction Abbas Siraji a été tué par balles par des gardes du corps aux abords du Palais Présidentiel, une terrible bavure dont les circonstances exactes restent encore floues et qui alimentent de ce fait nombre de rumeurs.
Le plus jeune ministre de la formation gouvernementale somalienne a été criblé de balles mercredi par des gardes du corps qui ont déchargé leurs armes de service sur sa voiture. D’après la version officielle des faits, les forces de sécurité gouvernementales auraient été intriguées par le comportement suspect du véhicule du ministre.
Les gardes auraient cru à une tentative d’attentat par voiture piégée des Shebab somaliens et ont ainsi tiré sur le véhicule dans lequel se trouvait le ministre Abbas Siraji. Le jeune ministre somalien a rapidement succombé à ses blessures.
Cet incident dramatique, bien que visiblement accidentel, illustre les vives tensions qui persistent en Somalie. Après plusieurs décennies de guerre, les autorités locales peinent à imposer l’ordre dans le pays.
La mouvance djihadiste Shebab reste le principal frein à la stabilisation du pays. Les membres actifs de cette organisation terroriste mènent d’ailleurs régulièrement des attaques contre les forces de l’ordre et les autorités gouvernementales.
Afin de se protéger de ce type d’assauts, les forces de sécurité et les gardes ont pour ordre de tirer sur n’importe quel voiture ou élément suspect. Des mesures qui pourraient bien être revues après la mort tragique du ministre Siraji.