Une centrale photovoltaïque a été inaugurée le samedi 24 novembre 2018 à Malbaza, dans la région de Tahoua, au centre-sud du pays du Niger, par le Premier ministre, Brigi Rafini.
L’investissement de cette nouvelle infrastructure énergétique, avec l’appui indien, est estimé à 24,7 millions de dollars. Composée de 21 000 panneaux solaires, a coûté un investissement, d’une capacité de production de 7 mégawatts, devrait fournir de l’électricité à plus de 30 000 foyers dans les départements de Madaoua, Malbaza et Konni.
Pays dépendant à 80% du Nigeria pour sa consommation en électricité, malgré son énorme potentiel énergétique (uranium, charbon minéral, énergie solaire et hydroélectricité avec le fleuve Niger), le taux d’accès à l’électricité est de 12,2% (données de 2017).
Selon Moumouni qui s’adressait aux parlementaires il y a quelques jours, le Niger compte sur les achats auprès de la Société nigérienne de Charbon (SONICHAR) et l’énergie produite dans les centrales de la NIGELEC, ainsi que la contribution de la centrale diesel Goroubanda depuis 2017, avec un volume total de 364 gigawatts pour une consommation nationale de 1 244 gigawatts.
La construction d’une seconde centrale photovoltaïque d’une puissance de 20 mégawatts près de Niamey, avec un financement conjoint de l’Agence française de développement (AFD) et de l’Union européenne (UE) pour plus de 60 millions d’euros (68 millions de dollars), débutera l’année prochaine selon, la ministre nigérienne de l’Energie
Toujours l’année prochaine, la construction d’une centrale hybride de 19 mégawatts à Agadez (nord) démarrera, a ajouté Moumouni qui a également confié que d’autres centrales solaires sont envisagées pour renforcer la production énergétique du pays et réduire la dépendance vis-à-vis de l’extérieur.
De son côté, le directeur général de la NIGELEC, Halid Alassane, a expliqué que l’objectif du gouvernement nigérien est de disposer de 100 mégawatts de solaire dans son mix énergétique à l’horizon 2021.