Les travaux de la 1ère Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission climat pour la région du Sahel se sont ouverts, lundi à Niamey.
La séance d’ouverture a été marquée par un message adressé par SM le Roi Mohammed VI aux participants à cette première conférence au Sommet.
la Commission de la région du Sahel a été lancée en novembre 2016 à Marrakech, lors du Sommet africain de l’action , tenu à l’initiative de SM le Roi, en marge de la Conférence internationale sur le changement climatique (COP22), avec deux autres commissions sous-régionales qui sont la Commission du bassin du Congo et la Commission des états insulaires.
Elle compte 17 Etats de la région du Sahel : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée Conakry, Djibouti, Ethiopie, Erythrée, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan et Tchad.
Après quatre réunions au niveau des experts et trois rencontres ministérielles, outre plusieurs notes conceptuelles élaborées depuis le lancement au Maroc de la Commission, le Sommet de Niamey est l’occasion d’acter l’action décisive de cette structure pour la protection de l’écosystème au niveau de toute la bande sahélienne.
L’ordre du jour de cette première conférence au Sommet prévoit l’examen pour adoption d’un titanesque plan d’investissement climatique qui devra mobiliser la bagatelle de 400 milliards de dollars USD. Aussi, une décisive table-ronde des donateurs et bailleurs de fonds sera tenue le lendemain en vue du financement dudit plan qui s’étale sur 12 ans à partir de 2019.
Le représentant de la Banque africaine de développement (BAD) à la dernière réunion ministérielle a fait part de la disposition de la Banque panafricaine à accompagner la Commission du climat pour Sahel pour ce qui est de la mobilisation des ressources en perspective du financement des programmes.
Il y a alerta et urgence sur le climat vu la diminution de 90 pc de la superficie du lac du Tchad depuis 1960, dégradation des écosystèmes du bassin du Niger et des dols, une déforestation à grande échelle et une érosion côtière qui sévit avec 1 à 2 mètres par an au Sénégal et à Djibouti et 20 à 30 mètres par an dans le golfe de Guinée, entre autres.