Le groupe terroriste Etat islamique (EI) a revendiqué, jeudi, l’assassinat le 9 août dernier de six humanitaires français et de deux accompagnateurs nigériens par des hommes armés circulant à moto.
Via son organe de propagande Al-Naba, l’EI évoque une « attaque éclair » dans la région de Kouré, au cours de laquelle six « Croisés » français et deux « apostats » nigériens ont été tués.
Les humanitaires français, deux hommes et quatre femmes, qui travaillaient pour l’ONG française Acted, avaient été assassinés avec leur chauffeur et leur guide nigériens lors d’une visite dans la réserve de Kouré, au sud-est de Niamey.
Après cet attentat, le président français Emmanuel Macron avait annoncé le renforcement des mesures de sécurité pour les Français dans le Sahel, alors que le Quai d’Orsay a déconseillé aux ressortissants français tout déplacement au Niger, à l’exception de la capitale Niamey et sauf raison impérative.
Quelque 5.100 militaires français sont déployés dans la région aux côtés des pays du G5 Sahel (Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) dans le cadre de l’opération Brakhane, lancée le 1er août 2014 pour lutter contre les groupes djihadistes.