Selon le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le dialogue est possible avec certains groupes jihadistes au Sahel mais pas avec les plus « radicaux » comme l’Etat islamique (EI), alors qu’une telle question se pose avec de plus en plus d’insistance, notamment au Mali.
« Il y aura des groupes avec lesquels on pourra parler, et qui auront intérêt à s’engager dans ce dialogue pour devenir des acteurs politiques dans le futur », relève-t-il dans une interview au quotidien français Le Monde daté de mardi.
« Mais il reste ceux dont le radicalisme terroriste est tel qu’il n’y aura rien à faire avec eux », ajoute-t-il en citant l’exemple de l’EI, absent des discussions de paix en Afghanistan.
Le secrétaire général de l’ONU a par ailleurs relevé que le « dispositif sécuritaire en place n’est pas suffisant » au Sahel et appelé à « plus de solidarité internationale » envers cette région.
Les Nations unies espèrent mobiliser 2,4 milliards de dollars (deux milliards d’euros) d’aide, notamment humanitaire, lors d’une réunion ministérielle en visioconférence mardi.