Le général de division, Yilma Merdassa, chef de l’armée de l’air, a affirmé que «l’armée de l’air continuera à mener les frappes jusqu’à ce que la junte du Front de libération du peuple du Tigré ou Tigray (TPLF) soit traduite en justice».
Les frappes aériennes auraient visé des positions militaires du TPLF, des dépôts d’armes et de carburant, ainsi que d’autres installations.
L’Ethiopie a déjà mené plusieurs frappes aériennes depuis le début de l’opération lancée le 4 novembre au Tigré par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed en réponse, selon lui, aux attaques de deux bases de l’armée éthiopienne sur place par les forces du TPLF
La police éthiopienne a arrêté 17 officiers de l’armée éthiopienne, dont un général, chef du département des Communications, accusés de « trahison » au profit des forces du Tigré.
Un ex-haut responsable de l’armée, le général Bacha Debele, rappelé dans les rangs au début de l’intervention au Tigré, a attribué mercredi ces attaques initiales à « des membres tigréens de l’armée ayant reçu du TPLF pour mission de détruire l’armée de l’intérieur ».
« Toutes les communications avec le commandement central ont été coupées (…) c’était un sabotage de l’intérieur », a expliqué le général Debele de retour d’une visite aux bases du Commandement Nord au Tigré, assurant qu’aucune des unités n’avait fait défection au profit du TPLF comme celui-ci l’a affirmé. Il a évoqué des morts dans les deux camps, sans plus de précisions.
Plus de 11.000 personnes, fuyant, les combats se sont refugiées au Soudan. Le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) s’attend à une vague massive de réfugiés si la guerre s’intensifie. L’Union africaine (UA) a réclamé mardi la fin des hostilités dans la région du Tigré.