L’ex-homme d’État ait obtenu une libération conditionnelle médicale controversée, n’a pas comparu devant la Haute Cour de Pietermaritzburg (545 km de Pretoria).
Zuma est actuellement en liberté conditionnelle pour raison médicale après avoir purgé quelques mois d’une peine de 15 mois au Centre correctionnel d’Estcourt pour son refus de témoigner devant la Commission judiciaire de lutte contre la corruption.
Lors de la comparution de Zuma pour la dernière fois devant la Haute Cour de Pietermaritzburg, le juge Piet Koen a ajourné l’affaire après que les parties ont convenu de lui accorder du temps pour l’évaluation de son dossier médical.
Après de multiples reports et rebondissements, s’étalant désormais sur des décennies, M. Zuma doit répondre de seize chefs d’accusation de fraude, corruption et racket liés à l’achat, en 1999, de matériel militaire auprès de cinq sociétés d’armement européennes, alors qu’il était vice-président.
Il est accusé d’avoir empoché plus de quatre millions de rands (soit 235.000 euros au taux actuel), notamment du géant français de la défense Thales qui était une des entreprises attributaires du juteux contrat d’une valeur globale d’environ 2,8 milliards d’euros.