Au moins quinze terroristes ont été tués par des militaires togolais lors d’une attaque perpétrée la semaine dernière dans le nord du Togo au cours de laquelle huit soldats ont trouvé la mort, a annoncé mercredi soir le gouvernement à Lomé.
Dans la nuit du 10 au 11 mai, une soixantaine d’hommes armés circulant à moto ont attaqué un poste militaire à Kpinkankandi, dans le nord du Togo, proche de la frontière avec le Burkina Faso, tuant huit soldats togolais et en blessant treize autres, selon un bilan communiqué la semaine dernière par le gouvernement.
« Par des sources bien informées, il y a (eu) une quinzaine de morts dans le groupe des assaillants », a annoncé mercredi soir le ministre togolais de la Sécurité, le général Damehame Yark, sur la télévision nationale.
Les assaillants ont « transporté rapidement les corps de l’autre côté de la frontière où ils ont été inhumés », a ajouté le responsable.
C’est la première attaque « terroriste » meurtrière au Togo, où l’armée est déployée dans le nord pour faire face à la menace d’un débordement de la violence des groupes armés présents au Burkina Faso voisin, selon l’exécutif togolais.