Six rebelles des ADF (Forces démocratiques alliées) ont été tués le samedi 21 janvier par les FARDC (Armée de la République Démocratique du Congo) à Samaliko, dans la chefferie de Babila Babombi, territoire de Mambasa (Ituri).
L’armée a lancé l’offensive contre les ADF et a permis la libération de vingt-six (26) personnes qui étaient retenues en captivité depuis plusieurs jours, affirme le porte-parole des FARDC en Ituri, le lieutenant Jules Ngongo.
Le porte-parole des FARDC en Ituri précise que, sur instruction du gouverneur de province, le général Johnny Luboya, l’armée a lancé depuis samedi, les opérations de traque contre les groupes armés locaux et étrangers qui sèment la terreur dans l’ensemble de l’Ituri.
Jules Ngongo ajoute que les FARDC ont également tués, dans la nuit de samedi 21 à dimanche 22 janvier, quatre miliciens de CODECO lors de leur incursion dans le village de Kalicha, à 2 kilomètres de Bule dans le territoire de Djugu.
Par ailleurs, au moins 23 personnes sont mortes la nuit dernière dans une nouvelle attaque attribuée aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a rapporté aujourd’hui un député congolais de la province du Nord-Kivu.
« Il y a eu un massacre de civils à Makungwe, qui appartient à la chefferie Bashu », a déclaré Saidi Balikwisha, un député qui représente le Nord-Kivu au parlement congolais, dans des déclarations rapportées par les médias locaux.
L’armée, pour sa part, a confirmé cette attaque, mais n’a pas pu indiquer le nombre de morts.
« Nos agents de sécurité sont sur le terrain pour restaurer l’autorité de l’Etat. Nous aurons plus de détails dans les prochaines heures », a déclaré l’administrateur militaire du territoire de Beni (où se trouve Makungwe), Charles Ehuta Omeonga.
Les Forces démocratiques alliées (ADF) sont un groupe rebelle d’origine ougandaise, mais sont actuellement basés dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, près de la frontière que la RDC partage avec l’Ouganda.
Les objectifs de ce groupe sont diffus au-delà d’un éventuel lien avec l’organisation terroriste État islamique (EI), qui revendique parfois la responsabilité de ses attentats.