L’armée Burkinabè a annoncé jeudi que onze soldats et cent-douze terroristes ont été tués ces derniers jours, lors de plusieurs opérations sécuritaires dans le pays, cible d’attaques meurtrières ces récentes semaines.
« Plusieurs opérations d’envergure ont été lancées simultanément dans le cadre de la reconquête du territoire national voulue par le président de la Transition », indique un communiqué de l’état-major des armées.
« Au cours de la progression de nos unités, onze de nos combattants ont perdu la vie sur le champ d’honneur. Quatre autres qui ont été blessés, ont été pris en charge par les structures de santé », indique la même source, notant que les unités terrestres ont été appuyées par des forces aériennes. L’armée fait savoir également que 112 terroristes ont été neutralisés et des armes, des véhicules, des engins explosifs détruits ou récupérés ».
Les opérations, menées « depuis plusieurs jours » se poursuivent dans le nord et l’est du pays, particulièrement touchés par les attaques terroristes. Selon le communiqué, elles ont permis de reprendre « le contrôle de certaines zones », et en particulier la commune de Partiaga, dans l’est du pays, où plusieurs civils ont été tués début mars par les groupes armés terroristes.
Depuis le début de l’année, le Burkina Faso connaît une intensification des violences terroristes attribuées aux groupes liés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique (EI).
Depuis 2015 plus de 10.000 personnes, civiles et militaires, ont été tuées selon des ONG, et quelque deux millions de déplacées à cause des violences.