Les pays les plus touchés par les effets néfastes du changement climatique en Afrique australe reçoivent le moins de financement pour les mesures d’atténuation et d’adaptation, a indiqué l’Institut d’études de sécurité (ISS).
« La vulnérabilité n’est pas réellement un facteur clé pour déterminer où vont les fonds de la lutte contre le changement climatique », a déclaré Aimée-Noël Mbiyozo, consultante senior en recherche à l’ISS, basé à Pretoria, lors d’une rencontre sous le thème « Quel est le plan de l’Afrique australe face à la crise climatique ? ».
Elle a ajouté que le German Watch Climate Risk Index a classé le Malawi, le Mozambique et le Zimbabwe, 1er, 2ème et 5ème parmi les pays les plus touchés par les conditions météorologiques extrêmes, alors qu’en termes de financement, ils occupent respectivement la 32ème, la 108ème et la 75ème position.
« Les financements sont souvent destinés aux pays où les donateurs sont déjà présents. Ils veulent donc une capacité institutionnelle et une visibilité solides pour mettre en œuvre avec succès leurs projets et avoir un retour sur investissement », a-t-elle estimé.