Le chef de l’humanitaire de l’Organisation des Nations unies (ONU), Martin Griffiths, est arrivé, mercredi au Soudan, où de violents combats se poursuivent avec plus de 500 morts jusqu’à présent au mépris d’une trêve qui s’achève mercredi à minuit.
Griffiths, également secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d’urgence de l’Organisation, a indiqué dans un tweet que sa visite vient « réaffirmer l’engagement de l’ONU auprès du peuple soudanais ».
Les combats, surtout à Khartoum et au Darfour (ouest), ont fait plus de 500 morts et des milliers de blessés, d’après un bilan sous-estimé, indiquant que « plus de 330.000 personnes ont été déplacées ».
De son côté, l’ONU a noté que « 100.000 autres personnes ont rejoint les pays voisins », s’attendant ainsi à huit fois plus de réfugiés. Experts et capitales voisines craignent les répercussions de la crise.
Au-delà de Khartoum, l’ONU s’inquiète de la situation au Darfour-Ouest, frontalier du Tchad, où les violences ont fait selon elle une centaine de morts depuis la semaine dernière, dans une région déjà traumatisée par une guerre sanglante dans les années 2000.