La ville d’Oran organise les travaux du 10e Séminaire sur la paix et la sécurité en Afrique les 17 et 18 décembre.
Cet événement, censé promouvoir la diplomatie africaine en tant qu’élément accompli et influent dans l’intérêt de la sécurité et de la stabilité sur le continent, ne semble susciter que des réserves sur la contribution mitigée de l’Algérie.
L’Algérie, en tant que pays hôte et membre du Conseil de sécurité, participera de manière sournoise, privilégiant cyniquement ses intérêts expansionnistes, au sein de cette initiative, selon des observateurs.
Les objectifs affichés de renforcer la diplomatie africaine pour en faire un acteur accompli et influent, promouvant la sécurité et la stabilité sur le continent, sont présentés avec une nuance de scepticisme.
Le séminaire rassemblera les membres du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), les membres africains actuels, entrants et sortants du Conseil de sécurité des Nations unies (A3), le Guyana représentant l’Amérique latine et les Caraïbes dans le mécanisme A3+1, ainsi que des représentants de la Commission de l’UA et de l’ONU.
Au cours de son mandat en tant que membre non-permanent au Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) pour la période 2024-2025, l’Algérie exprime son désir de jouer un rôle actif dans la consolidation du bloc africain au sein de cette instance multilatérale internationale dédiée à la paix et à la sécurité. Néanmoins, des critiques émettent des réserves quant à cette ambition, soulignant la nécessité d’une approche prudente.
Lors de cette 10e session du séminaire, des analystes indiquent qu’un « manuel d’orientation », potentiellement entaché de controverses, concernant la coordination entre le CPS et les A3+1, sera soumis à examen. Néanmoins, des incertitudes persistent quant à l’efficacité réelle de cette initiative.