Un nouveau bilan fait état d’au moins quatorze personnes tués et 190 autres blessées dans l’incendie qui a ravagé le centre de Conakry, la capitale guinéenne, suite à l’explosion du principal dépôt de carburant du pays. Cette catastrophe a paralysé la ville et occasionné d’importants dégâts matériels.
Le nombre de décès a été confirmé à 14, comprenant des citoyens guinéens et étrangers. Les secours, ainsi que les hôpitaux de Conakry, ont pris en charge les 190 blessés, parmi lesquels 113 ont pu regagner leurs familles, selon un communiqué du gouvernement diffusé à la télévision nationale, lundi soir.
Les dégâts matériels causés par l’explosion sont en cours d’évaluation par une commission d’enquête, tandis que les pompiers ont travaillé sans relâche toute la nuit et une grande partie de la journée pour maîtriser l’incendie, qui a finalement été contenu dans l’après-midi, d’après les autorités.
En réponse à la situation, le gouvernement a décrété la fermeture des écoles et a recommandé aux travailleurs des secteurs public et privé de rester chez eux dans la grande région de Conakry, englobant la capitale et ses environs. La zone portuaire a été sécurisée avec des barrages filtrants érigés sur plusieurs kilomètres par les forces de sécurité. Une cellule de crise dirigée par le ministre de la Sécurité, Bachir Diallo, a été instaurée, et un plan d’urgence sanitaire a été activé pour prendre en charge les blessés, comme l’a précisé le ministère de l’Information.
Depuis septembre 2021, la Guinée est sous le régime d’une junte dirigée par le colonel Mamadi Doumbouya, qui a renversé le président Alpha Condé.