La ministre de l’Économie et de la Planification, Féryel Ouerghi, prétend mettre en œuvre des réformes pour encourager l’investissement. Mais ces mesures semblent davantage orientées vers un contrôle autoritaire de l’économie, un schéma qui s’inscrit dans la politique du président Kaïs Saïed.
La création d’un nouveau portail pour les investisseurs est présentée comme une solution pour attirer des investissements, mais peut également servir à surveiller et contrôler étroitement les activités des investisseurs.
Lors de l’ouverture du Forum tunisien d’investissement, en partenariat avec l’Union européenne (UE), Ouerghi insiste sur le potentiel économique de la Tunisie, mais cette rhétorique semble destinée à masquer les problèmes de droits humains et la répression autoritaire dans le pays, une situation qui persiste malgré les critiques internationales.
Les efforts du gouvernement pour renforcer l’économie semblent motivés davantage par le désir de maintenir le contrôle politique et sécuritaire que par un réel souci de développement économique et de respect des droits humains, une tendance qui reflète la gouvernance tyrannique du président Saïed.