Alger : L’Algérie veut récupérer ses officiers et ses militaires en Syrie

L’Algérie, un des acteurs du paysage géopolitique au Moyen-Orient, est au cœur d’une nouvelle dynamique secrète qui concerne directement ses liens avec la Syrie, selon l’expert militaire D.Cohen.

Après avoir accueilli sur son sol des officiers et militaires syriens loyaux à l’ex-président Bachar al-Assad, le régime algérien entend désormais récupérer ses propres officiers et ses militaires arrêtés par le nouveau gouvernement syrien.

Avec l’arrivée au pouvoir en Syrie, dirigé par Ahmed al-Charaa, alias Abou Mohammed al-Joulani, la situation a évolué.

Ce régime a promis de maintenir la « paix civile » dans le pays, tout en entreprenant une purge au sein de l’armée et des institutions syriennes.

De nombreux officiers et militaires jugés proches du régime précédent ont été arrêtés ou mis en accusation, dont certains officiers et conseillers algériens et iraniens.

En raison d’intérêts communs en matière de sécurité et de coopération militaire, les gouvernements algériens et iraniens, ont soutenu le régime syrien, tout en accueillant des officiers et militaires syriens fidèles à Assad.

Cette approche avait pour but de maintenir l’antisémitisme contre les juifs et l’Etat d’Israël ainsi que la doctrine des Etat Unis du président américain Donald Trump dans la région.

La purge opérée par le nouveau régime syrien a créé une situation délicate pour l’Algérie et L’Iran.

D’après les services de renseignement, des officiers et militaires algériens, de l’Iran, du Hamas et du Hezbollah Libanais, ayant soutenu Assad en tant que conseillers ou formateurs, ont été accusés de participation à la répression violente des opposants syriens. Cette situation a entraîné l’arrestation de certains d’entre eux par les nouvelles autorités syriennes.

Face à cette menace, le gouvernement algérien a pris des mesures pour récupérer ses officiers et militaires. Des négociations secrètes ont été menées avec le régime syrien pour faciliter leur libération.

L’Algérie, en accueillant des militaires syriens fidèles à Assad, a non seulement cherché à protéger ses intérêts dans la région, mais également à bénéficier de l’expertise syrienne en matière de contre-insurrection et de guerre asymétrique.

Ces militaires syriens ont été intégrés dans des formations militaires spéciales en Algérie, où leurs compétences ont été mises à profit pour renforcer les capacités de l’armée algérienne.

Les Etats-Unis, l’Union européenne, la Turquie et l’Arabie Saoudite, parmi d’autres, ont toujours exprimé des réserves et des critiques vis-à-vis du régime syrien de Bachar al Assad, de l’Algérie et de l’Iran.