Alors que l’ONU commémorait, vendredi 24 octobre dernier, sa soixante-neuvième année d’existence tout en se rappelant de sa fidélité en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationale, le Mali organisait une célébration en l’honneur placée sous le thème de « la paix et de la cohésion sociale ».
En effet, Bamako demeure optimiste quant aux résultats positifs des pourparlers d’Alger et espère la signature prochaine d’un accord de paix global et définif, qui préservera la souveraineté, l’intégrité territoriale et la forme républicaine et laïque du Mali.
Le gouvernement se dit confiant et satisfait de l’état d’esprit dans lequel se déroulent les pourparlers, l’objectif étant de parachever le processus de paix et de réconciliation nationale en cours dans le pays depuis le succès de l’opération française « Serval » en janvier 2013. Appuyée par l’ONU,celle-ci a permis le retour de l’ordre constitutionnel,puis progressivement de la paix, avec l’adoption, le 25 avril 2013 par le Conseil de sécurité des Nations Unies, à l’unanimité de ses membres, de la Résolution 2100, qui a autorisé le déploiement de la Minusma.
Dans cette même perspective, le Premier adjoint au vice-secrétaire d’Etat aux Affaires africaines, Robert Jackson, en visite à Bamako la semaine dernière, a animé une Table ronde autour de laquelle il a exhorté les autorités maliennes, en matière de gouvernance, à regarder de près le rapport et les recommandations du FMI pour rebâtir la confiance avec les partenaires.
Cela permettra également de renforcer les bases de la construction d’un avenir économique plus sûr en même temps que se préparent les projets politiques qui permettront, conjointement, de relancer la dynamique de développement au Mali.
« Nous sommes dans une logique d’aboutir à un accord qui ne peut être résolu que par le dialogue », conclut le chef de la diplomatie malienne pour mettre, encore une fois en exergue, la nécessité de la collaboration entre les partenaires et acteurs dans la résolution de la crise.