Selon des informations fournies par Alger, la Coordination des Mouvements de l’Azawad a enfin accepté de parapher le projet d’accord de paix au bout d’un mois de tergiversations.
Les négociations de paix sur le Mali engagées en juillet à Alger se sont soldées le 1er mars par un accord inachevé, paraphé par le gouvernement, mais non par la Coordination des Mouvements de l’Azawad, qui a réclamé un « délai raisonnable » pour consulter sa base.
L’Algérie, qui mène la médiation, a prévu une nouvelle échéance le 15 avril lors de laquelle les rebelles doivent parapher l’accord de paix, avec une signature officielle entre les deux parties qui doit suivre peu après.La dégradation de la situation sécuritaire hypothèque les efforts de développement et réciproquement la fragilité socio-économique favorise les conflits et l’insécurité.
La question cruciale du nord du Mali (terrorisme, économie criminelle, groupes armés, absence de l’Etat…) domine la question sécuritaire qui ne se réduit pas à elle seule. La recrudescence de l’insécurité urbaine et interurbaine sur l’ensemble du territoire, les vols de bétail en milieu rural, sources d’inquiétude pour les populations, réduisent leur mobilité et pèse sur les économies locales.
Au regard de ces constats, selon un cadre de l’opposition malienne, la forte interrogation, serait la capacité de l’Etat à contrôler son territoire et à assurer la protection des citoyens et de leurs biens sur l’ensemble du territoire national. Toutefois, le Mali amorce le chemin de la paix et de la réconciliation nationale tout en manifestant une certaine prudence quant à l’échéance fixée par Alger pour la conclusion de cet accord de paix.