Consciente que la révolution numérique est en marche, la Fondation Orange a équipé trente établissements de serveurs Raspberry, connectés à 50 tablettes, donnant aux élèves l’accès aux contenus scolaires.
L’importance de l’association entre les TIC et de l’éducation se perçoit aussi bien du côté de la formation elle-même que de celui de la démographie au Niger.
Par exemple, du point de vue de la formation, les taux de réussite aux examens atteignent « 98% à l’université Abdou Moumouni de Niamey » depuis l’introduction des TIC dans l’enseignement.
Quant au volet démographique, on observe que plutôt que de s’expatrier, certains étudiants préfèrent désormais rester dans leurs pays et suivre des enseignements à distance dans des institutions occidentales.
Et pourtant, la vulgarisation et l’efficacité de ces programmes qui se multiplient de nos jours dans les pays du sud, reste limitée, notamment à cause de facteurs déterminants tels que l’accessibilité du matériel nécessaire pour leur mise en œuvre, la qualité des réseaux de télécommunications et de l’approvisionnement en électricité, etc.
Par ailleurs, les enseignants peuvent, sans connaissances techniques avancées, créer des cours enrichis et interactifs. Ils peuvent ensuite éditer ces cours, les diffuser et les partager avec la communauté des enseignants.
Au rang des autres organismes qui s’impliquent dans cette nouvelle approche éducative, on peut citer l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), etc.
En résumé, grâce au programme « écoles numériques » mis en place par la Fondation Orange, aussi bien les élèves que les enseignants sont davantage motivés et très actifs pendant le déroulement des cours.