A moins de cinq mois de la tenue de la conférence mondiale COP22 à Marrakech, le Maroc accélère sa stratégie de mise en place de mesures écologiques, des initiatives qui sont loin de passer inaperçues et qui concrétisent la volonté du royaume, et plus généralement des pays africains, de s’ancrer dans une dynamique écologique sur le long terme.
Les récents fait d’actualités au Maroc attestent le mieux de cet entrain écologique. La centrale thermo-solaire Noor 1 en est le parfait exemple, puisqu’elle produit à elle seule actuellement 160 Mégawatts d’électricité.
Le projet, qui s’entendra sur encore plusieurs années, vise à créer deux autres centrales thermo-solaires et une ferme photovoltaïque. A terme, le projet Noor fournira de l’électricité à près d’un million de foyers marocains, soit près de 15% de la population du Maroc.
D’autres projets écologiques aussi grandiose ont également vu le jour durant ces dernières années. Il s’agit entre autres des parcs éoliens qui sont actuellement présents partout au Maroc. Celui de Tarfaya, sur la côte atlantique sud, s’inscrit par exemple comme étant le plus grand parc éolien d’Afrique.
A l’horizon 2030, le Maroc compte ainsi atteindre un objectif de satisfaction de 52% de ses besoins en électricité à partir de l’énergie verte. Un dessein qui n’est pas loin de la réalité, puisque le pays produit actuellement près du quart de son électricité à partir d’énergies entièrement renouvelables.
Outre ces projets pharaoniques de production d’énergie propre, les autorités marocaines tablent également sur une autre facette de l’écologie: la préservation de la nature et de la biodiversité.
C’est dans cette optique que le gouvernement marocain a mis en application vendredi 1er juillet une loi bannissant les sacs en plastiques pour l’usage domestique. Une initiative qui a également été adoptée le même jour en France, pays qui a accueilli en novembre dernier la COP21 et qui passera le relais au Maroc d’ici cinq mois.