Alors que la conférence mondiale sur la climat, COP22, qui doit se tenir en novembre prochain au Maroc approche à grands pas, les défis pour développer les infrastructures de production et de distribution d’électricité restent entiers.
Les nombreuses lacunes en matière de production et de distribution d’énergie en Afrique ont eu pour conséquences d’augmenter les prix de l’électricité et d’accroître le gap entre zones intégrées au réseau électrique et celles qui ne le sont pas encore.
Face à cette situation, de plus en plus de voix s’élèvent pour demander l’application de plans régionaux afin de pallier à un tel stress énergétique qui va en s’accroissant. En raison de l’accroissement démographique constant en Afrique, le secteur énergétique est devenu ces dernières années un axe principal de développement pour le continent.
Les populations se sédentarisent de plus en plus rapidement dans les zones urbaines, ce qui accroît la pression sur l’offre électrique disponible. Dans certains pays, la production ne suit pas, ce qui se traduit par des frustrations chez les populations vivant dans les régions non desservies.
C’est notamment le cas de l’Afrique du Sud où les délestages de courant sont fréquents. Le cas du pays arc-en-ciel n’est d’ailleurs pas une exception au niveau continental. A l’exception de certains pays d’Afrique du Nord, de nombreuses régions du continent souffrent d’un manque sévère d’infrastructures énergétiques.
Les récentes émeutes en Côte d’Ivoire qui se sont soldées la semaine passée par la mort d’une personne, avaient pour cause l’augmentation des prix de l’électricité.
Afin donc de ramener les prix de l’électricité à des niveaux raisonnables tout en continuant à développer le réseau de distribution et les capacités de production d’énergies, les spécialistes estiment qu’une stratégie au niveau continentale doit être actée en renforçant les partenariats inter-régionaux, un défi sur lequel devrait notamment se pencher la COP22.