L’armée éthiopienne a menée des raids aériens contre le Front de libération du peuple du Tigré.
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a qualifié vendredi «d’opération de maintien de l’ordre» l’intervention militaire dans la région dissidente du Tigré (Nord).
L’adjoint du chef d’état-major de l’armée éthiopienne a souligné que «les factions du TPLF ont honteusement ouvert le feu sur le Commandement Nord de la Défense fédérale qui soutient la communauté du Tigray depuis plus de deux décennies en protégeant les habitants et le gouvernement du Tigray», «au lieu de résoudre les divergences politiques par le dialogue, le groupe du TPLF a mené la guerre contre le poste de commandement nord basé dans l’État régional du Tigray».
Le ministère de la Défense a également affirmé que toutes les précautions nécessaires ont été prises pour assurer la sécurité des civils lors de l’offensive menée contre les factions du TPLF.
Le Front de libération des Peuples du Tigré défie depuis plusieurs mois le gouvernement fédéral en Ethiopie.
Un bilan non officiel des affrontements entre les forces fédérales et les services sécuritaires du Tigré fait état d’une centaine de morts et de blessés.