Le site de Morila est situé à quelque 280 km au sud-est de Bamako. Depuis son entrée en exploitation en 2000, cette exploitation a produit plus de 7,4 millions d’onces d’or, à partir de l’extraction à ciel ouvert et du traitement des stocks et des résidus sur 20 ans de propriété de Barrick/AngloGold.
Firefinch, anciennement appelé Mali Lithium, est depuis 2011 un explorateur aurifère actif au Mali. Troisième producteur d’or en Afrique, en novembre 2020, la société a acquis une participation de 80% dans la mine d’or de Morila, dans laquelle l’Etat du Mali détient 20%.
Morila est une mine d’or en exploitation et dispose d’une usine de traitement de 4,5 millions de tonnes par an et de toutes les infrastructures requises pour un site minier autonome.
« Nous sommes en passe de sauver plus de 500 emplois directs et près de 2.000 emplois indirects. Donc, dans ce cadre-là, il était important pour nous de venir voir comment tout cet arsenal se met en place au profit des populations riveraines et, d’une manière générale, au profit de la population malienne », a déclaré le ministre des Mines, de l’énergie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, lundi dernier, en marge des travaux de la 2ème session du Conseil d’administration de la mine d’or de Morila sous l’exploitation de Firefinch.
« Aujourd’hui, l’avenir de Morila est sur une bonne tendance. Nous espérons qu’avec les investissements que nous devons avoir, très bientôt, on pourra commencer l’exploitation minière. Aujourd’hui, on peut dire que les choses vont comme nous les avons planifiées », a expliqué le directeur général de la mine d’or de Morila, tout en précisant que la production d’or du site est d’environ 120 kilos par mois.
« Nous devons aller vers les 200, 300 jusqu’à une tonne d’or par mois. C’est ce que nous envisageons de faire. Nous pensons que dans le futur, on pourra augmenter la production avec beaucoup plus de ressources », a-t-il dit. Drissa Arama a rassuré le ministre que la société veut travailler dans la transparence. (Source : AMAP)