Les acteurs de la société civile et les artistes engagés du Niger ont organisé le Jeudi 28 septembre 2023 à la place de la résistance, un géant meeting panafricain avec l’activiste KEMI SEBA, selon l’ANP.
L’association « Urgences des Panafricanistes Niger » organise cette rencontre en mémoire de la date d’anniversaire du « No » de SÉKOU TOURÉ et DJIBO BAKARY, au Référendum du Général Charles de Gaulle du 28 Septembre 1958.
En prenant la parole l’activiste KEMI SEBA a « tenu à remercier le vaillant peuple du Niger. Le peuple nigérien est résistant dans son combat pour la souveraineté ».
Il poursuivit « chaque peuple a le droit de trouver la liberté, chaque peuple a le droit de trouver son indépendance et sa dignité, si la France ne veut pas de l’Afrique de respirer, nous allons les chasser, nous sommes dignes, unis et courageux ».
« Nous soutenons le Général Tiani, nous soutenons les militaires qui ont pris leurs responsabilités, ils ont écouté le peuple, ils ont arrêté le mécanisme du néocolonialisme ».
« Nous disons à La France de ne pas faire l’erreur d’essayer d’attaquer le peuple nigérien, nous sommes une nouvelle génération, nous voyons le monde entier qui veut vivre de la liberté, nous n’acceptons jamais le néoclassicisme, les africains veulent la liberté, tous les panafricains, les peuples, ont montré à l’humanité que le peuple du Niger a changé ».
Le président du Front Patriotique pour la Souveraineté, M. Anass Djibril, tient à exprimer sa gratitude envers plusieurs acteurs, notamment la délégation de M. Kemi Seba, l’honorable Abdourahamane Oumarou, qui a précédemment milité pour le retrait des forces françaises, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), la presse nigérienne, et l’ensemble du peuple nigérien. Depuis le 2 septembre dernier, malgré les conditions difficiles, ce peuple a courageusement maintenu une présence constante devant la base aérienne pour exiger le départ de la France et de ses forces.
Le Front Patriotique pour la Souveraineté et la Paix souhaite rappeler que son combat ne se limite pas uniquement au départ des forces françaises. Ce qu’ils considèrent comme acquis, c’est que le Niger appartient aux Nigériens et non aux Français. Ils rappellent au président Macron que les Français quitteront le pays d’ici la fin de l’année, et que le calendrier de ce départ relève de la souveraineté du Niger, du CNSP (Conseil National de Salut Public) et du peuple nigérien.
Ils insistent sur le fait que le peuple nigérien est désormais libéré et qu’il résistera à toute tentative visant à soumettre le pays, comme cela a été le cas sous le régime précédent. Ils expriment leur soutien au CNSP tout en soulignant l’importance de la participation du peuple dans toutes les décisions. Ils appellent également à la reddition de comptes pour toutes les personnes impliquées dans des actions corrompues lors de la gestion précédente, afin que justice soit rendue au Niger et à son peuple.
Ils affirment que les dirigeants ne doivent plus craindre le peuple, mais que c’est désormais le peuple qui doit être craint par les dirigeants. Enfin, ils rappellent à l’opinion publique nationale et internationale que leur présence à la base aérienne ne sera pas influencée par les théories de Macron, et qu’ils resteront sur place jusqu’à ce que les soldats français quittent la base.