Lundi, lors d’une séance d’information à Kinshasa portant sur « le Retrait accéléré, progressif et responsable de la Monusco à partir de décembre 2023 : enjeux et perspectives », on a annoncé le début de la mise en œuvre du retrait graduel, responsable et durable de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (Monusco).
Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a affirmé : « Nous avons convenu entre le gouvernement de la République et la Monusco pour un retrait progressif, responsable et durable de la Monusco et nous y travaillons. »
Il a rappelé la position de la RDC, qui a été exposée aux cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies à New York, et surtout lors de l’allocution du Président de la République Félix Tshisekedi lors de la 78ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, où il a souligné la nécessité du retrait de la mission onusienne.
Le vice-Premier ministre Lutundula a également annoncé que « la RDC et la Monusco ont entamé le processus d’élaboration du plan de retrait de la Mission, comme demandé par Kinshasa », d’après l’Agence congolaise de presse ACP.
Il a décrit les éléments clés du « Plan de désengagement des troupes de la Monusco, le calendrier de retrait (élaboré en collaboration entre l’état-major de la RDC et le commandement de la Monusco) et les modalités pratiques de la reprise des activités actuellement menées par la mission onusienne, que la RDC continuera avec le soutien de ses partenaires traditionnels, tels que le fonds et les agences de la Monusco. De plus, a-t-il ajouté, « nous élaborerons également un plan pour la réduction progressive des effectifs de la Monusco. »