Nigeria : 50 terroristes éliminés dans l’Etat de Borno

Une cinquantaine des terroristes des groupes Boko Haram et de sa branche l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) on été tués lors des opérations militaires récentes dans le nord-est du pays, notamment dans l’État de Borno tout en secourant plus de 70 civils.

Les opérations se sont déroulées entre le 25 février et le 5 mars. Elles ont également permis aux forces armées nigérianes d’arrêter un certain nombre de terroristes et de détruire leurs caches dans la région. Des armes, telles que des fusils AK-47, des canons antiaériens et du matériel pour fabriquer des explosifs improvisés, ont été récupérées.

En outre, pendant les opérations à Gwoza, Gobara et dans d’autres zones proches de la forêt de Sambisa, plus de 70 civils, principalement des femmes et des enfants, ont été libérés des mains des jihadistes.

Ce pendant, au moins 11 personnes ont été tuées ce week-end par un nouveau groupe terroriste dans des attaques ayant ciblé des villages du nord-ouest du Nigeria, rapportent lundi des médias locaux.

Les combattants du groupe Lakurawa, déclaré récemment entité terroriste par les autorités nigérianes, ont attaqué dimanche sept villages voisins du district d’Arewa de l’Etat de Kebbi, près de la frontière avec le Niger, indique la police locale, citée par les médias.

L’attaque était apparemment “une mesure de représailles”, après que les forces de sécurité déployées dans la zone aient tué un chef influent du groupe, fait remarquer la même source.

Les jihadistes de Lakurawa se sont installés dans la forêt de Tsauni, dans l’Etat de Kebbi, où ils mènent des attaques meurtrières, volent le bétail et rackettent les communautés villageoises.

Depuis 2009, le nord-est du Nigeria est régulièrement victime des attaques de Boko Haram, de l’ISWAP et d’autres groupes criminelles. Ces deux groupes cherchent à instaurer un État islamique dans un pays à majorité musulmane dans le nord et chrétienne dans le sud.

Boko Haram et l’ISWAP ont causé la mort de plus de 35 000 personnes et forcé environ 2,7 millions de personnes à fuir leurs foyers, principalement au Nigeria, mais aussi dans des pays voisins comme le Cameroun, le Tchad et le Niger, selon les données des autorités et des Nations Unies.